Après plusieurs mois d’essais, et d’espoir, votre culotte menstruelle est devenue inutile et vous avez enfin obtenu un résultat positif lors de votre dernier test de grossesse. Seulement, si vous avez maintenant la confirmation que vous êtes bel et bien enceinte, vous êtes un peu perdue dans la datation : on vous a déjà parlé de SA et de SG. Mais comment compter, et quel type de datation prendre en compte ? Pas de panique, voici quelques éclaircissements qui vous aideront à suivre l’avancée de votre grossesse en toute sérénité.
Sommaire
Grossesse et datation : combien de SA ?
Pour ce qui est de la durée d’une grossesse chez l’humain, vous savez très certainement qu’elle est de neuf mois, que l’on découpe souvent en trimestres. Si cette manière de compter est souvent utilisée avec les proches de la future maman, le corps médical a une toute autre façon de compter, puisqu’il utilise les SA et les SG. Découvrez tout de suite à quoi ces termes correspondent, et pourquoi ce sont eux qui sont majoritairement utilisés.
Les SA, ou semaines d’aménorrhée
Si le terme aménorrhée peut vous sembler barbare de prime abord, il est utilisé pour définir un fait très simple : l’absence de règles. Cette absence de menstruation étant l’un des symptômes annonciateurs d’une grossesse (sauf cas exceptionnel), les médecins se basent sur cet élément pour calculer l’avancée de la grossesse. Sur le plan technique, on considère qu’une femme est enceinte lorsqu’une fécondation a eu lieu, à la suite d’une ovulation. Or, si ce dernier phénomène a souvent lieu au 14e jour du cycle féminin, la période d’ovulation peut varier chez les femmes, et avoir lieu plus tôt ou plus tard ; difficile dans ce cas de dater avec précision un début de grossesse. C’est pour cela que les médecins préfèrent débuter le calcul à partir du premier jour des dernières règles, auquel ils ajoutent deux semaines, correspondant à la date d’ovulation potentielle. Ainsi, on atteint un total de 41 SA pour une grossesse menée jusqu’à son terme.
Les SG, ou semaines de grossesse
À l’inverse des semaines d’aménorrhées, les semaines de grossesses calculent l’âge réel du bébé. Pour cela, on ne se base plus sur les dernières règles, mais sur la date présumée de fécondation, qui a généralement lieu deux semaines après les dernières règles, reportant ainsi la durée de la grossesse à 39 semaines, au lieu des 41 si l’on compte en semaines d’aménorrhée.
Comment savoir précisément où on en est ?
Il existe plusieurs moyens de connaître l’avancée d’une grossesse. Tout d’abord grâce à votre test : certaines marques de tests proposent des articles capables de vous annoncer le nombre approximatif de semaines de grossesse. Ensuite, il vous faudra confirmer que la grossesse évolue bien, grâce à une prise de sang : le dosage de bêta HCG, qui est l’hormone de la grossesse. Cette dernière doit doubler tous les jours en début de grossesse, et vous pourrez comparer votre dosage aux paliers indiqués sur votre résultat de prise de sang, qui indique à combien de semaines correspondent chaque résultat.
